Championnat national d'élite : Le changement du système de compétition est une solution attendue par tous
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Championnat national d'élite : Le changement du système de compétition est une solution attendue par tous
Il faut admettre que notre football connaît, en cette fin du championnat national de DI et DII, des moments très difficiles. Des équipes qui avaient brillé par le passé sont aujourd'hui au creux de la vague à cause de pratiques qui n'honorent pas les acteurs du "jeu à onze" national.
Ce n'est pas toujours le meilleur qui gagne sur le terrain. Au cours du présent exercice, on avait assisté à une multitude de fautes d'arbitrage flagrantes qui avaient influé sur les résultats des rencontres.
Malgré les protestations et les engagements de la direction technique nationale d'arbitrage de solutionner les choses, on n'a pas réussi à arrêter ces erreurs d'arbitrage. On donnait le penalty avec une facilité déconcertante pour l'un, et pour la même faute, on le refusait pour l'autre. Le subjectivisme dans les prises de décisions arbitrales dans certaines rencontres de football ont contribué grandement à fausser les résultats finaux des matchs. D'où les difficultés de quelques équipes à suivre le rythme et ce malgré le fait qu'elles possédaient un très bon groupe. Cette situation avait fait dire à certains que "si tu n'as pas l'appui des arbitres, tu ne pourras jamais rien faire, même si votre équipe possédait l'effectif de Liverpool". Face à cette donne, des équipes qui se retrouvent dans une position de relégable malgré elles, ont été victimes de fautes d'arbitrages ou d'acharnement d'équipes contre-elles.
Le MCO est aujourd'hui dans une position de relégable. Les observateurs sont partagés sur la mésaventure de la grande équipe de l'Ouest algérien, le MCO, qui n'avait jamais connu auparavant les affres de la relégation depuis l'Indépendance du pays en 1962. Aujourd'hui, cette relégation est vécue comme une grande frustration par les jeunes d'El-Hamri. Et les dérapages qui ont suivi l'annonce de la sentence ne peuvent, cependant, être justifiés. Car, il est incompréhensible que la relégation de l'équipe puisse inciter à tant de violence que le commun des mortels ne peut que réprouver. Toutefois, le MCO n'aurait pas pu descendre si tout le monde avait joué le jeu jusqu'au bout. Par conséquent, nombreux sont les matchs sur lesquels persistent des doutes quant à leurs résultats finaux. On ne peut aussi s'expliquer que des équipes ne préservent pas l'éthique sportive en alignant leurs équipes juniors ou n'utilisant que quelques rares titulaires. Il faut dire que la morale sportive en avait pris par ricochet un coup qui a été fatal pour certaines équipes plus naïves, peut-être ! La même situation a été vécue en deuxième division.
Aujourd'hui, on se retrouve avec deux équipes qui se disent dans leurs droits d'accéder: l'USMH et le RCK. Les deux équipes possèdent le même nombre de points (68 pts). Néanmoins, l'USMH, qui a bénéficié des trois points gagnés sur tapis vert suite aux réserves formulées sur le joueur koubéen Kelidi qui aurait falsifié son identité, pourrait donc accéder en DI. Comme le RCK avait introduit un recours auprès de la commission de recours de la FAF, il faudra attendre le verdict qui sera donné normalement lors de la réunion du BF le 4 ou le 5 juin courant. Des équipes comme le NARBR ont été quelque part lésées par des pratiques que la morale sportive réprouve.
En conséquence, cette équipe ne mérite pas de descendre en inter-régions. Il est clair que "notre football, comme l'avait dit notre ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Hachemi Djiar, est malade". On doit lui trouver urgemment les remèdes appropriés et express pour le remettre d'aplomb. Tous les observateurs, à la suite du brainstorming, institué par le MJS et la FAF, sont d'accord à ce qu'on prenne en considération le formule d'un championnat à blanc et ce pour apaiser les esprits et surtout donner la chance à cette discipline de faire une halte qui ne peut que lui être salutaire. Aujourd'hui, on ne cherche que le résultat immédiat au détriment de la formation à la base en ne cherchant qu'à "voler" les joueurs formés par d'autres, de l'organisation sur des bases scientifiques de notre football, un cahier de charges, une infrastructure appropriée.
La révision du système de compétition, vers le début du mois de juillet, comme l'avait annoncée le président de la FAF, M. Hamid Haddadj, pourrait apporter la solution à une discipline qui, ostensiblement, a perdu de sa sérénité et de sa superbe.
El moujahid
Ce n'est pas toujours le meilleur qui gagne sur le terrain. Au cours du présent exercice, on avait assisté à une multitude de fautes d'arbitrage flagrantes qui avaient influé sur les résultats des rencontres.
Malgré les protestations et les engagements de la direction technique nationale d'arbitrage de solutionner les choses, on n'a pas réussi à arrêter ces erreurs d'arbitrage. On donnait le penalty avec une facilité déconcertante pour l'un, et pour la même faute, on le refusait pour l'autre. Le subjectivisme dans les prises de décisions arbitrales dans certaines rencontres de football ont contribué grandement à fausser les résultats finaux des matchs. D'où les difficultés de quelques équipes à suivre le rythme et ce malgré le fait qu'elles possédaient un très bon groupe. Cette situation avait fait dire à certains que "si tu n'as pas l'appui des arbitres, tu ne pourras jamais rien faire, même si votre équipe possédait l'effectif de Liverpool". Face à cette donne, des équipes qui se retrouvent dans une position de relégable malgré elles, ont été victimes de fautes d'arbitrages ou d'acharnement d'équipes contre-elles.
Le MCO est aujourd'hui dans une position de relégable. Les observateurs sont partagés sur la mésaventure de la grande équipe de l'Ouest algérien, le MCO, qui n'avait jamais connu auparavant les affres de la relégation depuis l'Indépendance du pays en 1962. Aujourd'hui, cette relégation est vécue comme une grande frustration par les jeunes d'El-Hamri. Et les dérapages qui ont suivi l'annonce de la sentence ne peuvent, cependant, être justifiés. Car, il est incompréhensible que la relégation de l'équipe puisse inciter à tant de violence que le commun des mortels ne peut que réprouver. Toutefois, le MCO n'aurait pas pu descendre si tout le monde avait joué le jeu jusqu'au bout. Par conséquent, nombreux sont les matchs sur lesquels persistent des doutes quant à leurs résultats finaux. On ne peut aussi s'expliquer que des équipes ne préservent pas l'éthique sportive en alignant leurs équipes juniors ou n'utilisant que quelques rares titulaires. Il faut dire que la morale sportive en avait pris par ricochet un coup qui a été fatal pour certaines équipes plus naïves, peut-être ! La même situation a été vécue en deuxième division.
Aujourd'hui, on se retrouve avec deux équipes qui se disent dans leurs droits d'accéder: l'USMH et le RCK. Les deux équipes possèdent le même nombre de points (68 pts). Néanmoins, l'USMH, qui a bénéficié des trois points gagnés sur tapis vert suite aux réserves formulées sur le joueur koubéen Kelidi qui aurait falsifié son identité, pourrait donc accéder en DI. Comme le RCK avait introduit un recours auprès de la commission de recours de la FAF, il faudra attendre le verdict qui sera donné normalement lors de la réunion du BF le 4 ou le 5 juin courant. Des équipes comme le NARBR ont été quelque part lésées par des pratiques que la morale sportive réprouve.
En conséquence, cette équipe ne mérite pas de descendre en inter-régions. Il est clair que "notre football, comme l'avait dit notre ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Hachemi Djiar, est malade". On doit lui trouver urgemment les remèdes appropriés et express pour le remettre d'aplomb. Tous les observateurs, à la suite du brainstorming, institué par le MJS et la FAF, sont d'accord à ce qu'on prenne en considération le formule d'un championnat à blanc et ce pour apaiser les esprits et surtout donner la chance à cette discipline de faire une halte qui ne peut que lui être salutaire. Aujourd'hui, on ne cherche que le résultat immédiat au détriment de la formation à la base en ne cherchant qu'à "voler" les joueurs formés par d'autres, de l'organisation sur des bases scientifiques de notre football, un cahier de charges, une infrastructure appropriée.
La révision du système de compétition, vers le début du mois de juillet, comme l'avait annoncée le président de la FAF, M. Hamid Haddadj, pourrait apporter la solution à une discipline qui, ostensiblement, a perdu de sa sérénité et de sa superbe.
El moujahid
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