Un mort et six blessés à Alger : La Garde républicaine visée par un attentat suicide
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Un mort et six blessés à Alger : La Garde républicaine visée par un attentat suicide
Un attentat suicide a été perpétré, hier, contre une caserne abritant la Garde républicaine (Gendarmerie) au niveau du quartier Tamaris, dans la commune de Mohammedia à l'Est d'Alger.
Il y aurait, selon des témoignages concordants, un mort (le kamikaze) et au moins six blessés. Il était environ 17 heures passées, quand une explosion a retenti à plusieurs km à la ronde. Les plus folles rumeurs ont circulé durant plusieurs minutes sur la cible de l'attentat.
Au bout d'un quart d'heure, l'information tombe. C'est la caserne de la Garde républicaine, située à côté de plusieurs quartiers d'habitations, qui est ciblée par un « kamikaze ».
En effet, d'après des riverains que nous avons rencontrés hier, sur place, une première bombe de faible intensité a été placée à proximité d'un café situé en face de la caserne. Après que celle-ci eut explosé, un kamikaze fonce à pied à l'intérieur de l'édifice abritant les gendarmes. Il sera, cependant, repéré par des éléments de la Garde républicaine qui lui ont tiré dessus et c'est à ce moment qu'il s'est fait exploser.
Les terroristes avaient fait exploser la première bombe pour provoquer la panique au sein des habitants du quartier, et pousser les éléments de la Garde républicaine à sortir pour s'enquérir de la situation. Le portail ouvert, le kamikaze aurait pénétré dans l'enceinte de la caserne pour se faire exploser à l'intérieur. Mais le plan n'a pas fonctionné et le kamikaze, repéré, a actionné la bombe qu'il avait sur lui à hauteur du poste de police. Aucun bilan officiel n'a été communiqué hier par les autorités.
Il était 18 heures quand nous sommes arrivés sur place et toutes les routes, menant vers la cible de l'attentat, étaient déjà bouclées par les services de sécurité. Des renforts de police anti-émeutes ont même été dépêchés sur les lieux pour contenir les centaines de « badauds » qui ont pris d'assaut le quartier juste après l'explosion des deux bombes. Des cordons de sécurité ont été placés de telle manière à empêcher quiconque d'accéder au périmètre immédiat de la caserne ou celui du café à proximité duquel a été placée la première bombe. Les gendarmes et les policiers veillaient au grain. Même les journalistes, arrivés rapidement sur les lieux, ont été invités à ne pas s'approcher, ni du café et encore moins de la caserne.
Un «suspect» parmi la foule a été arrêté, menotté et embarqué par la police qui scrutait le moindre fait et geste. Des éléments de la Protection civile étaient montés sur plusieurs échelles pour quelque chose qui était accroché à un arbre planté à l'intérieur de la caserne dont les branches sortaient du haut du mur d'enceinte.
Renseignements pris, il s'agirait de la tête du kamikaze qui est restée accrochée à une branche et que les pompiers tentaient de récupérer.
Malgré l'insistance des journalistes, aucun n'a été autorisé à franchir le cordon. Il faut savoir que même des gendarmes en civil, qui étaient dehors au moment de l'attentat, ont été priés de patienter dehors, le temps que la police scientifique, qui était sur les lieux et reconnaissable à sa tenue blanche, relève les indices.
La foule grossissait au fur et à mesure que les minutes passaient.
Il faut savoir que des « informations » ont circulé sur la découverte d'une troisième bombe qui aurait été désamorcée par les artificiers. Une information qui n'a pu être vérifiée. Les services de sécurité, qui étaient sur les lieux, se sont refusés à communiquer la moindre information.
QO
Il y aurait, selon des témoignages concordants, un mort (le kamikaze) et au moins six blessés. Il était environ 17 heures passées, quand une explosion a retenti à plusieurs km à la ronde. Les plus folles rumeurs ont circulé durant plusieurs minutes sur la cible de l'attentat.
Au bout d'un quart d'heure, l'information tombe. C'est la caserne de la Garde républicaine, située à côté de plusieurs quartiers d'habitations, qui est ciblée par un « kamikaze ».
En effet, d'après des riverains que nous avons rencontrés hier, sur place, une première bombe de faible intensité a été placée à proximité d'un café situé en face de la caserne. Après que celle-ci eut explosé, un kamikaze fonce à pied à l'intérieur de l'édifice abritant les gendarmes. Il sera, cependant, repéré par des éléments de la Garde républicaine qui lui ont tiré dessus et c'est à ce moment qu'il s'est fait exploser.
Les terroristes avaient fait exploser la première bombe pour provoquer la panique au sein des habitants du quartier, et pousser les éléments de la Garde républicaine à sortir pour s'enquérir de la situation. Le portail ouvert, le kamikaze aurait pénétré dans l'enceinte de la caserne pour se faire exploser à l'intérieur. Mais le plan n'a pas fonctionné et le kamikaze, repéré, a actionné la bombe qu'il avait sur lui à hauteur du poste de police. Aucun bilan officiel n'a été communiqué hier par les autorités.
Il était 18 heures quand nous sommes arrivés sur place et toutes les routes, menant vers la cible de l'attentat, étaient déjà bouclées par les services de sécurité. Des renforts de police anti-émeutes ont même été dépêchés sur les lieux pour contenir les centaines de « badauds » qui ont pris d'assaut le quartier juste après l'explosion des deux bombes. Des cordons de sécurité ont été placés de telle manière à empêcher quiconque d'accéder au périmètre immédiat de la caserne ou celui du café à proximité duquel a été placée la première bombe. Les gendarmes et les policiers veillaient au grain. Même les journalistes, arrivés rapidement sur les lieux, ont été invités à ne pas s'approcher, ni du café et encore moins de la caserne.
Un «suspect» parmi la foule a été arrêté, menotté et embarqué par la police qui scrutait le moindre fait et geste. Des éléments de la Protection civile étaient montés sur plusieurs échelles pour quelque chose qui était accroché à un arbre planté à l'intérieur de la caserne dont les branches sortaient du haut du mur d'enceinte.
Renseignements pris, il s'agirait de la tête du kamikaze qui est restée accrochée à une branche et que les pompiers tentaient de récupérer.
Malgré l'insistance des journalistes, aucun n'a été autorisé à franchir le cordon. Il faut savoir que même des gendarmes en civil, qui étaient dehors au moment de l'attentat, ont été priés de patienter dehors, le temps que la police scientifique, qui était sur les lieux et reconnaissable à sa tenue blanche, relève les indices.
La foule grossissait au fur et à mesure que les minutes passaient.
Il faut savoir que des « informations » ont circulé sur la découverte d'une troisième bombe qui aurait été désamorcée par les artificiers. Une information qui n'a pu être vérifiée. Les services de sécurité, qui étaient sur les lieux, se sont refusés à communiquer la moindre information.
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muathu_167- Messages : 15
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