Damas demande à l'AIEA d’inspecter les installations nucléaires en Israël
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Damas demande à l'AIEA d’inspecter les installations nucléaires en Israël
“Les révélations américaines et israéliennes sont fausses. Il faut, au contraire, demander à Israël de soumettre ses propres installations nucléaires à l'inspection internationale, au moins saurons-nous le nombre des armes nucléaires qu'il possède”, écrit le quotidien officiel syrien As Saoura dans un éditorial. Ce derniere a dénoncé, hier, les “fausses révélations” israélo-américaines au sujet d'un réacteur nucléaire présumé en Syrie et a demandé que l'AIEA inspecte les installations nucléaires en Israël.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Mohamed El-Baradei, a déclaré lundi que des inspecteurs de l'AIEA effectueront une mission du 22 au 24 juin en Syrie afin de déterminer si oui ou non ce pays avait entrepris, comme l'affirme Washington, de construire un réacteur nucléaire.
Soutenu par Washington, Israël avait détruit dans un raid le 6 septembre un présumé réacteur nucléaire à Al-Kibar, dans le nord-est de la Syrie, soupçonné par ces deux pays d'être à finalité militaire, sans qu'auparavant celui-ci eut été inspecté par l'AIEA.
La Syrie est membre du Traité de non-prolifération nucléaire par lequel elle s'est engagée à ne pas chercher à se doter de l'arme atomique et à accepter des inspections, à la différence d'Israël, qui n'a pas rejoint ce traité. Le journal syrien qualifie par ailleurs les États-Unis sans les nommer de “juge inique”. “Personne ne demande justice à un juge partial et toutes les lois internationales punissent la fabrication de documents mensongers”, ajoute as-Saoura. " “Le Conseil de sécurité de l'ONU et l'AIEA ont peut-être involontairement contribué, sous l'influence américano-israélienne, à entraîner le monde entier durant sept ans derrière ce juge partial et tyrannique qui s'autorise de fabriquer des crimes pour pouvoir juger les autres”, a dénoncé le quotidien syrien faisant référence aux accusations des États-Unis qui ont permis de lancer la guerre contre l'Irak en mars 2003.
Liberté
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Mohamed El-Baradei, a déclaré lundi que des inspecteurs de l'AIEA effectueront une mission du 22 au 24 juin en Syrie afin de déterminer si oui ou non ce pays avait entrepris, comme l'affirme Washington, de construire un réacteur nucléaire.
Soutenu par Washington, Israël avait détruit dans un raid le 6 septembre un présumé réacteur nucléaire à Al-Kibar, dans le nord-est de la Syrie, soupçonné par ces deux pays d'être à finalité militaire, sans qu'auparavant celui-ci eut été inspecté par l'AIEA.
La Syrie est membre du Traité de non-prolifération nucléaire par lequel elle s'est engagée à ne pas chercher à se doter de l'arme atomique et à accepter des inspections, à la différence d'Israël, qui n'a pas rejoint ce traité. Le journal syrien qualifie par ailleurs les États-Unis sans les nommer de “juge inique”. “Personne ne demande justice à un juge partial et toutes les lois internationales punissent la fabrication de documents mensongers”, ajoute as-Saoura. " “Le Conseil de sécurité de l'ONU et l'AIEA ont peut-être involontairement contribué, sous l'influence américano-israélienne, à entraîner le monde entier durant sept ans derrière ce juge partial et tyrannique qui s'autorise de fabriquer des crimes pour pouvoir juger les autres”, a dénoncé le quotidien syrien faisant référence aux accusations des États-Unis qui ont permis de lancer la guerre contre l'Irak en mars 2003.
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