Une autre agression écologique de la Corniche oranaise : Le site dunaire des Coralès massacré
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Une autre agression écologique de la Corniche oranaise : Le site dunaire des Coralès massacré
Le site dunaire des Coralès est en proie à des pollutions diverses. Depuis quelques jours, les bulldozers y ont creusé deux crevasses de plusieurs dizaines de mètres de diamètre pour extraire le sable devant être acheminé vers la plage des Andalouses…
La faune et la flore arénicoles rares, variées et endémiques sont en phase de disparition. Une vraie catastrophe écologique, dénoncent des citoyens. A ce propos, on rappelle que les textes de loi en vigueur interdisent, formellement, ce genre d’exploitation «anarchique» des espaces dunaires. Le bon sens le plus sommaire préconisait l’acheminement du sable de plusieurs endroits, à savoir le site dunaire de cap Lindlès heureusement encore vierge, grâce à sa situation proche de la résidence d’été de la présidence de la République. L’ancien maire de la municipalité de Bousfer a installé, en 2005, une décharge sauvage au sein même de ce site qui a abrité, selon les manuels de l’histoire de la période coloniale, des vestiges d’attroupements préhistoriques et puniques. Pour cela, le site a été baptisé par les archéologues coloniaux le «Cimetière des escargots», à cause du nombre impressionnant des coquilles de gastéropodes qu’on y trouve. Malgré l’intervention de la wilaya d’Oran pour arrêter le massacre, les camions de l’APC et des privés continuent, jusqu’à ce jour, à décharger leurs immondices à l’intérieur des dunes. Désormais, la décharge s’étend à perte de vue, sur plusieurs dizaines d’hectares. Les sentes tracées pour les camions du service de nettoiement communal sont également empruntées, la nuit, par d’autres mécaniques affectées à l’extraction du sable. Le sable servant à remblayer la plage des Andalouses a été creusé maladroitement dans plusieurs endroits. En plus, des centaines de mètres de piste ont été également aménagées l’intérieur du site dunaire afin de faciliter l’accès aux engins. «Ceci accentuera, à coup sûr, l’exploitation illicite du sable», préviennent les citoyens. Alertée par les riverains, l’entreprise ayant opéré les travaux d’extraction du sable a mis un rempart d’un demi-mètre pour barrer l’accès aux camionneurs de la nuit. Un procédé jugé dérisoire surtout que rien n’a pu arrêter, dans le passé, les exploitants illicites du sable. En fait, une « maffia « du sable s’est accaparée les sites dunaires de la Corniche où elle est toujours active. Après le creusage des crevasses et l’aménagement des sentiers menant plusieurs centaines de mètres à l’intérieur du site dunaire, les « resquilleurs « sont nombreux à y trouver une opportunité. Le cordon dunaire de la Corniche saccagé permet, aujourd’hui, l’infiltration des eaux polluées et surtout l’avancée de la mer vers les terres vierges. Les exemples sur les dégâts causés par l’extraction sauvage de sable de mer à l’environnement et au cadre de vie du citoyen sont malheureusement nombreux, avoueront plusieurs responsables.
La voix de l'oranie
La faune et la flore arénicoles rares, variées et endémiques sont en phase de disparition. Une vraie catastrophe écologique, dénoncent des citoyens. A ce propos, on rappelle que les textes de loi en vigueur interdisent, formellement, ce genre d’exploitation «anarchique» des espaces dunaires. Le bon sens le plus sommaire préconisait l’acheminement du sable de plusieurs endroits, à savoir le site dunaire de cap Lindlès heureusement encore vierge, grâce à sa situation proche de la résidence d’été de la présidence de la République. L’ancien maire de la municipalité de Bousfer a installé, en 2005, une décharge sauvage au sein même de ce site qui a abrité, selon les manuels de l’histoire de la période coloniale, des vestiges d’attroupements préhistoriques et puniques. Pour cela, le site a été baptisé par les archéologues coloniaux le «Cimetière des escargots», à cause du nombre impressionnant des coquilles de gastéropodes qu’on y trouve. Malgré l’intervention de la wilaya d’Oran pour arrêter le massacre, les camions de l’APC et des privés continuent, jusqu’à ce jour, à décharger leurs immondices à l’intérieur des dunes. Désormais, la décharge s’étend à perte de vue, sur plusieurs dizaines d’hectares. Les sentes tracées pour les camions du service de nettoiement communal sont également empruntées, la nuit, par d’autres mécaniques affectées à l’extraction du sable. Le sable servant à remblayer la plage des Andalouses a été creusé maladroitement dans plusieurs endroits. En plus, des centaines de mètres de piste ont été également aménagées l’intérieur du site dunaire afin de faciliter l’accès aux engins. «Ceci accentuera, à coup sûr, l’exploitation illicite du sable», préviennent les citoyens. Alertée par les riverains, l’entreprise ayant opéré les travaux d’extraction du sable a mis un rempart d’un demi-mètre pour barrer l’accès aux camionneurs de la nuit. Un procédé jugé dérisoire surtout que rien n’a pu arrêter, dans le passé, les exploitants illicites du sable. En fait, une « maffia « du sable s’est accaparée les sites dunaires de la Corniche où elle est toujours active. Après le creusage des crevasses et l’aménagement des sentiers menant plusieurs centaines de mètres à l’intérieur du site dunaire, les « resquilleurs « sont nombreux à y trouver une opportunité. Le cordon dunaire de la Corniche saccagé permet, aujourd’hui, l’infiltration des eaux polluées et surtout l’avancée de la mer vers les terres vierges. Les exemples sur les dégâts causés par l’extraction sauvage de sable de mer à l’environnement et au cadre de vie du citoyen sont malheureusement nombreux, avoueront plusieurs responsables.
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muathu_167- Messages : 15
Date d'inscription : 13/11/2010
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