Lutte contre le terrorisme et Etat de droit «Préserver un fragile équilibre»
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Lutte contre le terrorisme et Etat de droit «Préserver un fragile équilibre»
« Lutte contre le terrorisme et Etat de droit» est le thème de la formation que suivront la cinquantaine de magistrats des pôles judiciaires, procureurs, juges d'instruction, officiers de la police judiciaire, cadres centraux de la justice, avocats... pendant 5 jours à l'école supérieure de la magistrature, en présence d'une dizaine d'experts belges et suédois.
Un thème sensible puisqu'il s'agit, selon le SG du ministère de la Justice, Messaoud Boufercha, de «préserver un fragile équilibre entre sécurité et liberté individuelle». Concepts, par ailleurs, difficilement conciliables, reconnaît-on.
Ce sont les expériences des autres, particulièrement des magistrats chargés de lutter contre le terrorisme dans différents pays, qui sont recherchées par l'organisation de ce genre de rencontres, a encore précisé le SG du ministère. Kamel Rezag Bara, Conseiller à la présidence et ex-président de la Ligue des droits de l'homme et en présence de l'ambassadeur de Suède, Helena Nilsson Lannegren (dont l'association suédoise internationale legal assistance (ILAC) est partie prenante dans la mise en oeuvre du dit programme) a rappelé, dans son intervention, le contexte du déroulement de ces journées d'études qui marqueront «le lancement effectif d'un programme de coopération et d'assistance technique avec les pays européens pour l'apport d'un «savoir-faire et de techniques adaptées». Et ce, pour déterminer dans quel cadre se fait la lutte contre le terrorisme, selon les principes de l'Etat de droit», a-t-il indiqué. «Nous faisons cela selon les normes de la stratégie des Nations unies de lutte contre le terrorisme dans lequel le respect des principes de l'Etat de droit et des droits de l'homme est un élément essentiel». Le programme en question, signale le même intervenant, entre dans le cadre de l'accord signé entre l'UE et l'Algérie en mai 2005, et concerne notamment le financement du terrorisme, blanchiment, la coopération juridique et judiciaire, la coopération entre polices, sécurité aéroportuaire, sécurité maritime, système informatique, ainsi que les technologies de communication et la falsification des documents. La lutte engagée contre le terrorisme transnational, a encore souligné M. Bara, constitue une entreprise complexe dont le succès dépend d'un «engagement politique clair et soutenu de l'ensemble de la communauté internationale». Et d'ajouter «notre capacité commune de contenir et d'éliminer la menace terroriste requiert, de nous tous, une solidarité à toute épreuve, matérialisée par un échange régulier d'informations et d'expériences, l'assistance mutuelle ainsi que la mobilisation des ressources de coopération technique disponibles à l'échelle mondiale». «Notre souhait est que la coopération, qui prend forme, s'élargisse dans la bonne foi, la transparence et l'impartialité à l'ensemble de ces dimensions notamment opérationnelles et judiciaires», a-t-il encore indiqué.
Sur la formation des magistrats, Rezag Bara parlera de la nécessité de «la maîtrise des dossiers liés au crime transnational par des formations appropriées», des formations techniques, «doublées d'une autre formation qui préserve les droits fondamentaux du prévenu pendant toutes les étapes de l'enquête» a-t-il ajouté.
Dans le domaine de la formation, le ministère de la Justice, en raison de l'important dispositif juridique dans la lutte contre ces crimes, a organisé nombre de formations dans le pays et à l'étranger aux profits des magistrats. Ce séminaire se penchera notamment sur les méthodes particulières d'enquête et les droits de l'homme en situation d'urgence, les méthodes d'interrogatoires et droits de l'homme, la répression du terrorisme et le droit à un procès équitable et l'application interne des instruments internationaux de lutte contre le terrorisme.
Source: le quotidien d'oran
Un thème sensible puisqu'il s'agit, selon le SG du ministère de la Justice, Messaoud Boufercha, de «préserver un fragile équilibre entre sécurité et liberté individuelle». Concepts, par ailleurs, difficilement conciliables, reconnaît-on.
Ce sont les expériences des autres, particulièrement des magistrats chargés de lutter contre le terrorisme dans différents pays, qui sont recherchées par l'organisation de ce genre de rencontres, a encore précisé le SG du ministère. Kamel Rezag Bara, Conseiller à la présidence et ex-président de la Ligue des droits de l'homme et en présence de l'ambassadeur de Suède, Helena Nilsson Lannegren (dont l'association suédoise internationale legal assistance (ILAC) est partie prenante dans la mise en oeuvre du dit programme) a rappelé, dans son intervention, le contexte du déroulement de ces journées d'études qui marqueront «le lancement effectif d'un programme de coopération et d'assistance technique avec les pays européens pour l'apport d'un «savoir-faire et de techniques adaptées». Et ce, pour déterminer dans quel cadre se fait la lutte contre le terrorisme, selon les principes de l'Etat de droit», a-t-il indiqué. «Nous faisons cela selon les normes de la stratégie des Nations unies de lutte contre le terrorisme dans lequel le respect des principes de l'Etat de droit et des droits de l'homme est un élément essentiel». Le programme en question, signale le même intervenant, entre dans le cadre de l'accord signé entre l'UE et l'Algérie en mai 2005, et concerne notamment le financement du terrorisme, blanchiment, la coopération juridique et judiciaire, la coopération entre polices, sécurité aéroportuaire, sécurité maritime, système informatique, ainsi que les technologies de communication et la falsification des documents. La lutte engagée contre le terrorisme transnational, a encore souligné M. Bara, constitue une entreprise complexe dont le succès dépend d'un «engagement politique clair et soutenu de l'ensemble de la communauté internationale». Et d'ajouter «notre capacité commune de contenir et d'éliminer la menace terroriste requiert, de nous tous, une solidarité à toute épreuve, matérialisée par un échange régulier d'informations et d'expériences, l'assistance mutuelle ainsi que la mobilisation des ressources de coopération technique disponibles à l'échelle mondiale». «Notre souhait est que la coopération, qui prend forme, s'élargisse dans la bonne foi, la transparence et l'impartialité à l'ensemble de ces dimensions notamment opérationnelles et judiciaires», a-t-il encore indiqué.
Sur la formation des magistrats, Rezag Bara parlera de la nécessité de «la maîtrise des dossiers liés au crime transnational par des formations appropriées», des formations techniques, «doublées d'une autre formation qui préserve les droits fondamentaux du prévenu pendant toutes les étapes de l'enquête» a-t-il ajouté.
Dans le domaine de la formation, le ministère de la Justice, en raison de l'important dispositif juridique dans la lutte contre ces crimes, a organisé nombre de formations dans le pays et à l'étranger aux profits des magistrats. Ce séminaire se penchera notamment sur les méthodes particulières d'enquête et les droits de l'homme en situation d'urgence, les méthodes d'interrogatoires et droits de l'homme, la répression du terrorisme et le droit à un procès équitable et l'application interne des instruments internationaux de lutte contre le terrorisme.
Source: le quotidien d'oran
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