Face à la cherté de l'aliment du bétail : Des centaines de moutons meurent à Tiaret
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Face à la cherté de l'aliment du bétail : Des centaines de moutons meurent à Tiaret
Au moins trois cents moutons sont morts d'inanition ces derniers jours à Sidi-Hosni et Meghila, deux localités pastorales situées sur de vastes terres agricoles à l'est de Tiaret, a-t-on appris auprès du président d'APC de Sidi Hosni.
En effet et selon ce même élu, les bêtes sont mortes après être restées plus d'une semaine dans leurs enclos sans nourriture, avant d'investir des champs céréaliers non surveillés où elles ont ingéré une grande quantité de grains de blé, un aliment souvent fatal pour l'estomac des ovins. Dans d'autres localités du sud de la wilaya, des bêtes connaissent également la même situation avec des troupeaux qui rétrécissent à vue d'oeil en raison des achats massifs de moutons effectués par des maquignons et autres spéculateurs venus de régions lointaines du pays. Des moutons qui, pesant jusqu'à soixante kilogrammes il y a trois mois, ont perdu jusqu'au tiers de leur poids, s'inquiètent des éleveurs de la région de Aïn-Dheb, au sud de la wilaya.
Cette situation est due, selon les professionnels de l'élevage, à la pénurie d'aliments de bétail en raison du renchérissement rédhibitoire des prix de l'orge, du son et même de l'avoine. Des éleveurs dans le désarroi ont dû brader leurs bêtes à vil prix avec une tendance à la baisse des prix des viandes rouges sur le marché local.
Lundi, le prix du kilogramme d'agneau est descendu au-dessous de la barre des trois cents dinars, au moment où les prix des viandes blanches connaissent une tendance haussière sur les marchés de Tiaret et Sougueur notamment.
La semaine dernière et sur instruction du ministère de tutelle, des prix bonifiés de l'orge et du son ont été accordés aux éleveurs pour leur permettre de nourrir leurs cheptels qui n'ont «jamais connu une année si catastrophique», s'accordent à souligner les professionnels du secteur. Même si l'approche du mois de Ramadhan et de la saison du pèlerinage à La Mecque risque de pousser l'ascenseur vers le haut et de replacer le prix du mouton, et du coup des viandes rouges, à un niveau moins ruineux pour les éleveurs d'une wilaya qui compte plus d'un million de têtes d'ovins.
QO
En effet et selon ce même élu, les bêtes sont mortes après être restées plus d'une semaine dans leurs enclos sans nourriture, avant d'investir des champs céréaliers non surveillés où elles ont ingéré une grande quantité de grains de blé, un aliment souvent fatal pour l'estomac des ovins. Dans d'autres localités du sud de la wilaya, des bêtes connaissent également la même situation avec des troupeaux qui rétrécissent à vue d'oeil en raison des achats massifs de moutons effectués par des maquignons et autres spéculateurs venus de régions lointaines du pays. Des moutons qui, pesant jusqu'à soixante kilogrammes il y a trois mois, ont perdu jusqu'au tiers de leur poids, s'inquiètent des éleveurs de la région de Aïn-Dheb, au sud de la wilaya.
Cette situation est due, selon les professionnels de l'élevage, à la pénurie d'aliments de bétail en raison du renchérissement rédhibitoire des prix de l'orge, du son et même de l'avoine. Des éleveurs dans le désarroi ont dû brader leurs bêtes à vil prix avec une tendance à la baisse des prix des viandes rouges sur le marché local.
Lundi, le prix du kilogramme d'agneau est descendu au-dessous de la barre des trois cents dinars, au moment où les prix des viandes blanches connaissent une tendance haussière sur les marchés de Tiaret et Sougueur notamment.
La semaine dernière et sur instruction du ministère de tutelle, des prix bonifiés de l'orge et du son ont été accordés aux éleveurs pour leur permettre de nourrir leurs cheptels qui n'ont «jamais connu une année si catastrophique», s'accordent à souligner les professionnels du secteur. Même si l'approche du mois de Ramadhan et de la saison du pèlerinage à La Mecque risque de pousser l'ascenseur vers le haut et de replacer le prix du mouton, et du coup des viandes rouges, à un niveau moins ruineux pour les éleveurs d'une wilaya qui compte plus d'un million de têtes d'ovins.
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