Syrie : Washington presse l’AIEA de mener des inspections
Page 1 sur 1
Syrie : Washington presse l’AIEA de mener des inspections
Les États-Unis incitent les inspecteurs de l’AIEA à vérifier que la Syrie n’a pas caché d’autres sites nucléaires potentiels que le présumé réacteur détruit par un raid israélien en septembre, a rapporté le Washington Post.
Les services de renseignement américains ont fourni des informations sur trois sites suspects à l’AIEA, qui négocie actuellement avec la Syrie pour mener des inspections dans le pays, selon le journal citant des responsables gouvernementaux américains et des diplomates occidentaux. Les Américains veulent savoir si ces sites n’ont pas servi de support au présumé réacteur nucléaire d’Al-Kibar, construit, selon Washington, avec l’aide de la Corée du Nord.
Washington, qui avait estimé que ce site était sur le point d’être opérationnel quand il a été bombardé par Israël le 6 septembre 2007, n’est pas parvenu à déterminer avec certitude d’où le combustible nécessaire au fonctionnement du réacteur nucléaire aurait pu provenir, selon le Washington Post. Bush accuse Damas d’avoir construit ce réacteur dans un but militaire, ce que les syriens ont démenti tout en affirmant être disposé à coopérer avec l’enquête de l’AIEA.
Stephen Hadley, conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, a par ailleurs déclaré, fin de semaine dernière, que quatre pays ont empêché l’année dernière la Syrie de recevoir “du matériel qui aurait pu être utilisé pour tester les composants de missile balistique”. Hadley a révélé cet incident, qui n’avait pas été rendu public jusque-là, lors d’un discours devant les délégués de pays participant à l’Initiative de sécurité contre la prolifération (ISP), un réseau d’États ayant pour objectif d’empêcher le trafic illicite d’armes de destruction massive. Lancée il y a cinq ans, l’ISP rassemble aujourd’hui plus de 90 pays, selon la Maison-Blanche. De l’avis des analystes, il est difficile d’évaluer son efficacité car la plupart de ses membres ne souhaitent pas rendre publics leurs succès pour ne pas compromettre leurs informateurs. D’autres interdictions semblables à celle-ci ont eu lieu à travers le monde et ont empêché de nombreuses livraisons de matériel sensible à destination de l’Iran, de la Corée du Nord ou de la Syrie, a dit M. Hadley, sans fournir de précisions. Il reste que Damas est dans le collimateur de Washington au moment où le Liban procède à la formation d’un gouvernement d’union national et au moment aussi où il est fait état de négociations entre la Syrie et Israël pour la restitution du plateau du Golan.
Les services de renseignement américains ont fourni des informations sur trois sites suspects à l’AIEA, qui négocie actuellement avec la Syrie pour mener des inspections dans le pays, selon le journal citant des responsables gouvernementaux américains et des diplomates occidentaux. Les Américains veulent savoir si ces sites n’ont pas servi de support au présumé réacteur nucléaire d’Al-Kibar, construit, selon Washington, avec l’aide de la Corée du Nord.
Washington, qui avait estimé que ce site était sur le point d’être opérationnel quand il a été bombardé par Israël le 6 septembre 2007, n’est pas parvenu à déterminer avec certitude d’où le combustible nécessaire au fonctionnement du réacteur nucléaire aurait pu provenir, selon le Washington Post. Bush accuse Damas d’avoir construit ce réacteur dans un but militaire, ce que les syriens ont démenti tout en affirmant être disposé à coopérer avec l’enquête de l’AIEA.
Stephen Hadley, conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, a par ailleurs déclaré, fin de semaine dernière, que quatre pays ont empêché l’année dernière la Syrie de recevoir “du matériel qui aurait pu être utilisé pour tester les composants de missile balistique”. Hadley a révélé cet incident, qui n’avait pas été rendu public jusque-là, lors d’un discours devant les délégués de pays participant à l’Initiative de sécurité contre la prolifération (ISP), un réseau d’États ayant pour objectif d’empêcher le trafic illicite d’armes de destruction massive. Lancée il y a cinq ans, l’ISP rassemble aujourd’hui plus de 90 pays, selon la Maison-Blanche. De l’avis des analystes, il est difficile d’évaluer son efficacité car la plupart de ses membres ne souhaitent pas rendre publics leurs succès pour ne pas compromettre leurs informateurs. D’autres interdictions semblables à celle-ci ont eu lieu à travers le monde et ont empêché de nombreuses livraisons de matériel sensible à destination de l’Iran, de la Corée du Nord ou de la Syrie, a dit M. Hadley, sans fournir de précisions. Il reste que Damas est dans le collimateur de Washington au moment où le Liban procède à la formation d’un gouvernement d’union national et au moment aussi où il est fait état de négociations entre la Syrie et Israël pour la restitution du plateau du Golan.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum