Kuala Lumpur (Malaisie) : 5 personnalités algériennes représentant des associations d'ISP et de chefs d'entreprises ont assisté aux travaux du 16e Congrès mondial des TIC, le WCIT
Page 1 sur 1
Kuala Lumpur (Malaisie) : 5 personnalités algériennes représentant des associations d'ISP et de chefs d'entreprises ont assisté aux travaux du 16e Congrès mondial des TIC, le WCIT
Kuala Lumpur, 18-22 mai 2008. Une délégation indépendante, composée de cinq membres, chefs d'entreprises de deux associations des TICS algériennes, respectivement l'AAFSI (Association Algérienne des Fournisseurs des Services Internet) réunissant les ISP (membres de Touiza Telecom) et l'AITA (Algerian Information Technology Association, l'Association Algérienne des Technologies de l'Information) a participé aux travaux du Congrès mondial des technologies de l'information et de la communication qui s'est tenu dans la capitale malaisienne cette semaine.
Cette 16e édition est considérée comme «les jeux olympiques des TIC». Elle a été le point de convergence pour près de 2.800 participants. En fait, tous les records ont été battus, les organisateurs n'en attendaient que 2.500, venant de plus de 80 pays.
Ce Congrès se tient une fois tous les deux ans. C'est une réunion de professionnels réunissant des dirigeants d'entreprises, le milieu universitaire ainsi que les membres influents de société civile mondiale avec à leur tête Bill Gates.
Ils se rencontrent pour influer sur le développement économique et social à travers un échange de politiques et d'idées sur les TIC à l'échelle internationale. Bill Gates, à travers une intervention holographique, Vinton Cerf, le père et pionnier de l'internet et actuellement vice-président de Google, le président d'Intel, le président de l'ICANN, le prix Nobel de la paix et président du Panel intergouvernemental sur le changement de climat, Dr Rajendra Pachauri, le secrétaire général de l'IUT (Union internationale des télécommunications de l'ONU), le président d'Ebay pour ne citer que quelques-uns !
L'AITA algérienne, qui est membre votant au niveau de la WITSA américaine, organisatrice depuis bientôt près de 30 ans du WCIT, a élu cette année son nouveau président qui, pour la première, n'est pas de nationalité américaine. En effet, c'est un Malaisien qui a remporté la présidence par deux voix, ce qui permet à l'Alliance internationale des technologies de l'information et des services (World Information Technology and Services Alliance, WITSA) d'être délocalisée à Kuala Lumpur. Depuis plus de 10 ans aux USA, la Malaisie abritera la WITSA pour la première fois.
Ce Congrès a confirmé l'évidence que l'internet est devenu une composante essentielle de l'activité économique mondiale. Il assumera un rôle incontournable et de plus important dans tous les échanges et le commerce dans les années à venir. Bill Gates, dans son intervention au moyen de la technologie holographique qui lui a permis d'assister au Congrès debout sur la scène, grandeur nature, représenté par une image en 3D, a estimé que l'internet est la plus grande et la plus utile des inventions tout en bouleversant durablement l'humanité, aussi profondément que le langage et l'écriture.
Cette humanité dont les spécialistes estiment son nombre d'utilisateurs de l'internet à un peu plus d'un milliard, soit 1,32 milliard, représente 20% de la population mondiale, où l'Europe représente 40% et l'Afrique 4,7%. Ils pensent que le défi immédiat serait de connecter le prochain milliard d'utilisateurs à travers le monde dans un environnement stable, sûr et durable avec le challenge de trouver des moyens de connecter les quatre milliards d'utilisateurs restants, l'une des grandes missions des différents WCIT est d'y remédier en rassemblant ceux qui ont les idées, ceux qui les testent, ceux qui les réalisent et ceux qui les exploitent.
Sur un autre chapitre, Vinton Cerf, le père de l'internet, prévoit, qu'étant actuellement à moins de 20%, la pénétration de l'internet à l'échelle mondiale devrait dépasser les 70% en 2035, l'internet aura alors l'âge adulte de 52 ans. Il estime qu'en 2035, cette pénétration dépasserait allègrement les 100%, dans les pays développés. En effet, la quasi-totalité de nos appareils aura des capacités de connexion à internet (internet enabled device) à l'instar de l'utilisation du mobile, où certains peuvent tout simplement posséder et utiliser plus d'un à la fois. Vinton a aussi averti les pays qui ne l'ont pas encore fait, de se préparer sérieusement au changement de l'adressage de l'internet. Actuellement, l'IPv4 (Internet Protocol Version 4) qui viendra à saturation aux alentours de 2010 est en train d'être actuellement remplacé par le nouvel adressage, l'Pv6 qui permet un adressage de 3.403 _ 1038 adresses possibles (3403 suivi de 34 zéros, soit quelques milliards de milliards de milliards de milliards…!) comparativement à l'IPv4 qui ne peut en adresser que 4,3 milliards.
Dans le chapitre du futur de l'internet, largement évoqué par un panel de spécialiste, le Dr Rajendra, spécialiste de l'environnement et du changement climatique, estime, pour sa part, que les déchets des TIC impacteront négativement notre environnement si rien n'est fait par nos gouvernants dans les 5 à 10 ans à venir. Il termine son intervention par une note optimiste en indiquant que la puissance de calcul des ordinateurs qui double tous les 18 ans au même coût permettra une meilleure prédication des changements climatiques pour une prise en charge plus efficace.
Quant au rôle du gouvernement dans l'introduction des TIC, le président de La Fondation des technologies et de l'innovation (ITIF), le Dr Robert Atkinson, a déclaré qu'une étude récente a démontré que la prospérité numérique d'un pays (digital prosperity) passe par la capacité dudit gouvernement à faciliter l'accès et la disponibilité des TIC sans s'y impliquer comme acteur principal, en rentrant en concurrence avec les opérateurs privés par exemple. Il estime que la Malaisie fait partie des exemples à suivre dans ce business model, avec son MSC Malaysia (Multimedia Super Corridor) où le privé a investi la plus grande part du marché des TICs en bénéficiant d'aides généreuses et de facilitation de toutes sortes. Cela donne, pour la Malaisie, une pénétration de l'internet qui dépasse les 50% sur une population de près de 30 millions, l'Algérie a une pénétration d'à peine 10%. Cette même étude a aussi démontré que lorsqu'un gouvernement réduit le prix d'un PC de 1%, l'intérêt de l'acheter augmente lui de 1,5% chez le public.
Force est de constater, aussi, que de toutes les interventions qui avaient comme thèmes la politique des TIC et leurs applications, les pays en développement qui ont réussi dans leurs projets d'introduction en masse des TIC, ne l'ont fait qu'avec une aide massive et désintéressée vers le secteur privé, tel que la Corée du Sud, Singapoure et la Malaisie pour ne citer que ceux dont l'exemple a souvent été cité durant ce Congrès. Vecteur incontournable, soixante-dix pour cent de la croissance des pays développés ont pour origine les TIC. Ce qui démontre, à l'évidence, que tout pays qui aspire à une forte croissance se doit d'investir massivement et au préalable dans les technologies de l'information et de la communication.
Les membres des deux associations, composés d'ISP et de chefs d'entreprises algériennes ont tissé, chacun dans son domaine, de liens de partenariat stratégique avec les plus grandes compagnies et institutions aussi bien du Sud-Est asiatique qu'américaines dans le domaine des logiciels et du web 2.0+ que d'utilisation des technologies de traçabilité, telles que le RFID dans son utilisation strictement économique, la sécurité des données dans un monde interconnecté qui se réveille avec un internet dont la force aussi bien que la faiblesse sont justement le culte de l'anonymat.
L'expérience du MSC (http://www.mscmalaysia.my ) les a intéressés au plus haut point, car celle-ci n'est rien d'autre qu'un Sidi Abdellah malaisien, qui a réussi à incuber, lancer et accompagner près de 2.000 entreprises dans les TICs en un peu plus de 10 ans pour en faire l'une des plus grande réussite après Silcon Valley. Enfin, cette participation a permis aux spécialistes algériens présents de mesurer le chemin parcouru par nos TIC et d'apprécier celui qui reste à parcourir au triple galop, si l'on veut rattraper notre retard, ceci pour rejoindre le peloton de tête des pays auxquels nous sommes comparables.
En somme, dans ce domaine où les miracles sont rares, si l’on exclut l'apparition holographique de Bill Gates en face des 2.800 délégués, en ce qui nous concerne, pour réussir à pourvoir 6 millions de familles en PC tout en y connectant au moins 3 millions d'utilisateurs d'ici à 2010, les ingrédients sont connus, les recettes aussi, reste à trouver le bon chef.
Le WCIT s'est terminé avec un rendez-vous pris pour l'an 2010 à Amsterdam, où se tiendra la 17e édition. Montréal l'organisera en 2012, alors que l'Egypte s'est portée candidate pour son organisation en 2014.
El moujahid
Cette 16e édition est considérée comme «les jeux olympiques des TIC». Elle a été le point de convergence pour près de 2.800 participants. En fait, tous les records ont été battus, les organisateurs n'en attendaient que 2.500, venant de plus de 80 pays.
Ce Congrès se tient une fois tous les deux ans. C'est une réunion de professionnels réunissant des dirigeants d'entreprises, le milieu universitaire ainsi que les membres influents de société civile mondiale avec à leur tête Bill Gates.
Ils se rencontrent pour influer sur le développement économique et social à travers un échange de politiques et d'idées sur les TIC à l'échelle internationale. Bill Gates, à travers une intervention holographique, Vinton Cerf, le père et pionnier de l'internet et actuellement vice-président de Google, le président d'Intel, le président de l'ICANN, le prix Nobel de la paix et président du Panel intergouvernemental sur le changement de climat, Dr Rajendra Pachauri, le secrétaire général de l'IUT (Union internationale des télécommunications de l'ONU), le président d'Ebay pour ne citer que quelques-uns !
L'AITA algérienne, qui est membre votant au niveau de la WITSA américaine, organisatrice depuis bientôt près de 30 ans du WCIT, a élu cette année son nouveau président qui, pour la première, n'est pas de nationalité américaine. En effet, c'est un Malaisien qui a remporté la présidence par deux voix, ce qui permet à l'Alliance internationale des technologies de l'information et des services (World Information Technology and Services Alliance, WITSA) d'être délocalisée à Kuala Lumpur. Depuis plus de 10 ans aux USA, la Malaisie abritera la WITSA pour la première fois.
Ce Congrès a confirmé l'évidence que l'internet est devenu une composante essentielle de l'activité économique mondiale. Il assumera un rôle incontournable et de plus important dans tous les échanges et le commerce dans les années à venir. Bill Gates, dans son intervention au moyen de la technologie holographique qui lui a permis d'assister au Congrès debout sur la scène, grandeur nature, représenté par une image en 3D, a estimé que l'internet est la plus grande et la plus utile des inventions tout en bouleversant durablement l'humanité, aussi profondément que le langage et l'écriture.
Cette humanité dont les spécialistes estiment son nombre d'utilisateurs de l'internet à un peu plus d'un milliard, soit 1,32 milliard, représente 20% de la population mondiale, où l'Europe représente 40% et l'Afrique 4,7%. Ils pensent que le défi immédiat serait de connecter le prochain milliard d'utilisateurs à travers le monde dans un environnement stable, sûr et durable avec le challenge de trouver des moyens de connecter les quatre milliards d'utilisateurs restants, l'une des grandes missions des différents WCIT est d'y remédier en rassemblant ceux qui ont les idées, ceux qui les testent, ceux qui les réalisent et ceux qui les exploitent.
Sur un autre chapitre, Vinton Cerf, le père de l'internet, prévoit, qu'étant actuellement à moins de 20%, la pénétration de l'internet à l'échelle mondiale devrait dépasser les 70% en 2035, l'internet aura alors l'âge adulte de 52 ans. Il estime qu'en 2035, cette pénétration dépasserait allègrement les 100%, dans les pays développés. En effet, la quasi-totalité de nos appareils aura des capacités de connexion à internet (internet enabled device) à l'instar de l'utilisation du mobile, où certains peuvent tout simplement posséder et utiliser plus d'un à la fois. Vinton a aussi averti les pays qui ne l'ont pas encore fait, de se préparer sérieusement au changement de l'adressage de l'internet. Actuellement, l'IPv4 (Internet Protocol Version 4) qui viendra à saturation aux alentours de 2010 est en train d'être actuellement remplacé par le nouvel adressage, l'Pv6 qui permet un adressage de 3.403 _ 1038 adresses possibles (3403 suivi de 34 zéros, soit quelques milliards de milliards de milliards de milliards…!) comparativement à l'IPv4 qui ne peut en adresser que 4,3 milliards.
Dans le chapitre du futur de l'internet, largement évoqué par un panel de spécialiste, le Dr Rajendra, spécialiste de l'environnement et du changement climatique, estime, pour sa part, que les déchets des TIC impacteront négativement notre environnement si rien n'est fait par nos gouvernants dans les 5 à 10 ans à venir. Il termine son intervention par une note optimiste en indiquant que la puissance de calcul des ordinateurs qui double tous les 18 ans au même coût permettra une meilleure prédication des changements climatiques pour une prise en charge plus efficace.
Quant au rôle du gouvernement dans l'introduction des TIC, le président de La Fondation des technologies et de l'innovation (ITIF), le Dr Robert Atkinson, a déclaré qu'une étude récente a démontré que la prospérité numérique d'un pays (digital prosperity) passe par la capacité dudit gouvernement à faciliter l'accès et la disponibilité des TIC sans s'y impliquer comme acteur principal, en rentrant en concurrence avec les opérateurs privés par exemple. Il estime que la Malaisie fait partie des exemples à suivre dans ce business model, avec son MSC Malaysia (Multimedia Super Corridor) où le privé a investi la plus grande part du marché des TICs en bénéficiant d'aides généreuses et de facilitation de toutes sortes. Cela donne, pour la Malaisie, une pénétration de l'internet qui dépasse les 50% sur une population de près de 30 millions, l'Algérie a une pénétration d'à peine 10%. Cette même étude a aussi démontré que lorsqu'un gouvernement réduit le prix d'un PC de 1%, l'intérêt de l'acheter augmente lui de 1,5% chez le public.
Force est de constater, aussi, que de toutes les interventions qui avaient comme thèmes la politique des TIC et leurs applications, les pays en développement qui ont réussi dans leurs projets d'introduction en masse des TIC, ne l'ont fait qu'avec une aide massive et désintéressée vers le secteur privé, tel que la Corée du Sud, Singapoure et la Malaisie pour ne citer que ceux dont l'exemple a souvent été cité durant ce Congrès. Vecteur incontournable, soixante-dix pour cent de la croissance des pays développés ont pour origine les TIC. Ce qui démontre, à l'évidence, que tout pays qui aspire à une forte croissance se doit d'investir massivement et au préalable dans les technologies de l'information et de la communication.
Les membres des deux associations, composés d'ISP et de chefs d'entreprises algériennes ont tissé, chacun dans son domaine, de liens de partenariat stratégique avec les plus grandes compagnies et institutions aussi bien du Sud-Est asiatique qu'américaines dans le domaine des logiciels et du web 2.0+ que d'utilisation des technologies de traçabilité, telles que le RFID dans son utilisation strictement économique, la sécurité des données dans un monde interconnecté qui se réveille avec un internet dont la force aussi bien que la faiblesse sont justement le culte de l'anonymat.
L'expérience du MSC (http://www.mscmalaysia.my ) les a intéressés au plus haut point, car celle-ci n'est rien d'autre qu'un Sidi Abdellah malaisien, qui a réussi à incuber, lancer et accompagner près de 2.000 entreprises dans les TICs en un peu plus de 10 ans pour en faire l'une des plus grande réussite après Silcon Valley. Enfin, cette participation a permis aux spécialistes algériens présents de mesurer le chemin parcouru par nos TIC et d'apprécier celui qui reste à parcourir au triple galop, si l'on veut rattraper notre retard, ceci pour rejoindre le peloton de tête des pays auxquels nous sommes comparables.
En somme, dans ce domaine où les miracles sont rares, si l’on exclut l'apparition holographique de Bill Gates en face des 2.800 délégués, en ce qui nous concerne, pour réussir à pourvoir 6 millions de familles en PC tout en y connectant au moins 3 millions d'utilisateurs d'ici à 2010, les ingrédients sont connus, les recettes aussi, reste à trouver le bon chef.
Le WCIT s'est terminé avec un rendez-vous pris pour l'an 2010 à Amsterdam, où se tiendra la 17e édition. Montréal l'organisera en 2012, alors que l'Egypte s'est portée candidate pour son organisation en 2014.
El moujahid
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum